Reprise d'une prothèse de genou

La prothèse du genou est constituée d'un matériau en alliage métallique et de polyéthylène. Tout comme le cartilage peut s’user, la prothèse du genou aussi, et sa durée de vie moyenne est de 20 à 25 ans, chez 95 % des personnes.

 

 

Lorsque la prothèse se détériore au point de perdre sa fonction, elle doit être remplacée au cours d’une nouvelle intervention chirurgicale, appelée chirurgie de révision de la prothèse du genou. Le plus souvent, il s’agit d’un descellement de la PTG qui va résulter d’une reprise chirurgicale. Outre la perte de fonction due à la détérioration du matériau, deux autres situations déterminent la nécessité d'une chirurgie de révision : une infection et une fracture.

 

 

Une fois les examens clinique et radiographique effectués, le patient sera opéré sous anesthésie générale ou rachianesthésie.

 

L'ancienne prothèse sera retirée par votre chirurgien orthopédiste et préparera les os du genou pour y implanter la nouvelle prothèse. La préparation des os est effectuée à l'aide d'outils permettant de les gratter et de remodeler leur géométrie afin qu'ils s'adaptent parfaitement à la nouvelle prothèse. À l'heure actuelle, lorsque cela est nécessaire, les chirurgiens utilisent également des os provenant de donneurs (greffe homologue provenant d’une banque d’os) pour aider à remodeler la géométrie osseuse.

 

 

À la suite de l’opération, le jour même et avec l’aide d’un kinésithérapeute, le patient pourra d’ores et déjà se lever, s’appuyer sur ses jambes et, assez rapidement, sortir de l’hôpital. Là encore, tout cela est à voir au cas par cas. 

Pendant un mois le patient devra utiliser une canne ou des béquilles et ne pourra pas conduire.

Enfin, des anticoagulants vous seront prescrits pour éviter tout risque de phlébite et il vous sera conseiller le port de bas de contention.

 

 

• Des problèmes cutanés peuvent apparaître avec risque de nécrose causés par une mauvaise vascularisation.

 

• Une perte de substance osseuse peut survenir et sera comblée par une greffe d’os ou par une prothèse modifiable qui s’adaptera grâce à des petites plaques métalliques complémentaires.

 

• Des problèmes ligamentaires peuvent également se produire. Les deux ligaments interne et externe peuvent se rompre ou se détendre et nécessiteront ainsi la pose d’une prothèse à charnière. 

 

• Le risque infectieux est toujours plus important lorsqu’il s’agit de genoux déjà opérés ; un bilan soigneux à la recherche de foyers infectieux (dentaires, urinaires, ...) sera alors nécessaire. En effet, il ne faut pas oublier qu'une cause infectieuse peut être la cause de l'usure ou du descellement de la prothèse d'origine. 

Pour plus d’informations n’hésitez pas à contacter votre chirurgien orthopédiste des membres inférieurs à Paris. Il sera à même de répondre à vos questions, et en tant que professionnel, et vous guidera et vous conseillera au mieux.